L’idée de substituer des aubes courbes aux aubes droites de l’ancien système vient de l’ingénieur Poncelet. Cette technique nouvelle permit au moulin de gagner en vitesse, grâce à une roue présentée face au courant et sous pression, en une direction tangentielle à la circonférence de la roue. L’eau s’élève alors sans choc jusqu’à la hauteur due à la vitesse relative qu’elle possède pour redescendre plus vite en acquérant de nouveau, mais en sens contraire du mouvement de la roue une vitesse relative à celle qu’elle avait en montant. On peut donc écrire que la vitesse absolue conservée par l’eau en sortant de la roue est nulle. Cette technique a confirmé que l’énergie réellement transmise pour une roue à aubes courbes pouvait, dans le cas d’une chute de 0,8 à 2 mètres, avoir un rendement de 60 à 75% en fonction de la hauteur totale de l’eau du réservoir au point le plus bas de la roue.

Ceci représente un avantage certain sur les roues à aubes droites qui ne rendaient que 25 à 33% de rendement.

LE MOULIN NAISSE